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  • Contrat de coaching modèle

    Contrat de coaching : comment le rédiger ? Aujourd’hui, les coachs fleurissent comme les marguerites au printemps ou les Spritz en été : ils sont partout. Et c’est normal, il n’existe pas de diplôme d’État qui réglemente cette appellation de coach professionnel ou les formations de coaching. Tout le monde peut devenir coach et se nommer coach professionnel dans n’importe quelle thématique. Face à des promesses parfois trompeuses ou des objectifs irréalisables, difficile de savoir qui sont les coachs sérieux avec des outils sérieux ou non. C’est pour cette raison qu’il est primordial d’établir un contrat de coaching et d’accompagnement si tu es toi-même coach pour les entreprises ou en session individuelles. Quelles sont les informations à mettre dans un contrat de coaching ? Qui peut rédiger ce contrat ? Comment fixer le cadre de ce contrat d’accompagnement ? Est-ce que l’on peut être consultant-coach ? Legal Peach te donne les clés pour rédiger tes contrats de coach avec sérénité pour dérouler au mieux ton programme de coaching. Les 6 informations essentielles à mettre dans son contrat de coaching. Que tu sois coach depuis 6 mois, plusieurs années ou bien que tu te lances juste après ta formation de coaching, le contrat est nécessaire pour encadrer juridiquement la relation que tu entretiens avec tes coaché·es et les former. Les informations qui vont suivre sont à adapter en fonction de ta clientèle et tes prestations. Voici les éléments à mettre dans le contrat pour : poser le cadre de référence de l’accompagnement ; les objectifs qui sont atteignables ; aider l’autre à se former sans se substituer à sa pensée ; expliquer les moyens que tu mets en œuvre pour exercer ta pratique de coach. La durée de l’accompagnement Première chose à renseigner : la durée du coaching. Soit tu définis la temporalité en termes de mois ou bien en nombre de séances de coaching. La meilleure solution reste bien évidemment de mélanger les deux : mettre le nombre de séances qui seront à faire pour terminer le cursus dans une temporalité définie. Les règles de confidentialité Investir en soi, dans son business ou son projet professionnel est un gage de confiance envers tes compétences, ta personne et ta pratique du coaching. Et pour atteindre les résultats attendus, il faut parfois divulguer des informations précieuses sur soi ou sur son entreprise. Dans ton contrat de coaching, n’oublie pas de mettre tes règles de confidentialité et d’expliquer la manière dont tu vas traiter les informations recueillies. Sur quelle durée vas-tu les garder, pour quelle utilisation ta cliente accepte de te les donner ? Mentionne aussi que tout ce que tu produis est de ta propriété intellectuelle et qu’en cas de plagiat, tu peux te retourner contre la personne. C’est un différent quand il s’agit de coaching en entreprise ou de coaching spécialisé ou que tu es coach de vie. La structure selon laquelle le contrat est délivré Comme pour tout contrat, devis freelance ou conditions générales de vente quand tu es entrepreneuse, il faut mettre tes informations d’entreprise. Ce sont elles qui vont permettre à ta clientèle d’avoir la certitude que tu es en règle. Que tu sois sous entreprise individuelle, SASU ou encore SARL, c’est nécessaire de mettre toutes ces informations afin de contractualiser et de formaliser la collaboration avec ta cliente. Les sujets abordés Il n’est pas utile de mettre les thématiques qui seront abordées dans les moindres détails, mais c’est tout de même essentiel de parler des sujets que tu vas couvrir dans ton contrat de coaching. Pourquoi ? Tout simplement pour que vous soyez sur la même longueur d’ondes avec ta cliente. Si elle s’attendait à voir X sujet et que tu ne lui parles que de Y, il y a de grandes chances qu’elle soit déçue par ton coaching. Tu aimerais recevoir un Mojito alcoolisé alors que tu avais demandé une version sans alcool ? I don’t think so. C’est la même chose pour la personne en face que tu vas aider : elle veut savoir exactement sur quels sujets tu vas apporter ton expertise dans ton coaching individuel. Et puis elle s’attend à être seule alors que tu fais du coaching de groupe où tu t’appuies sur l’intelligence collective, ça risque de coincer. Les attentes de la clientèle vis à vis de l’accompagnement Après les sujets abordés, délimite bien les attentes de ta cliente et tes livrables. Ça serait bête qu’elle imagine qu’à la fin tu vas lui donner ou laisser : ta méthode de coaching ; l’espace de travail collaboratif que tu as réalisé pour elle ; tes outils et toutes tes réflexions ; tout ton carnet d’adresse ; la recette secrète de ta grand-mère pour les meilleurs cookies de la Terre. Bref, tu as compris, il faut absolument que tu poses une limite claire sur : les limites à ne pas dépasser (des deux côtés d’ailleurs) ; les moyens que tu mets en œuvre pour aider l’autre partie ; les efforts que l’autre partie doit faire pour avancer en suivant tes outils ; les choses que tu vas livrer à la fin ou pendant l’accompagnement ; ta manière de mesurer les résultats ; les objectifs (réalisables) que vous allez chercher à atteindre ensemble. La liste peut être longue. Pus tu cadres juridiquement votre relation, le mieux cela sera pour les deux parties et l’évolution professionnelle ou personnelle de ta cliente. Les clauses d’interruption de l’accompagnement Parfois la vie n’est pas rose, et le coaching non plus. Comme pour les conditions générales de vente qui te permettent de te retirer lorsque la collaboration n’est plus soutenable, tu dois mettre les clauses d’arrêt et donc définir le cadre du caoching. Est-ce lorsque la personne ne se présente pas deux fois de suite à sa séance d’accompagnement personnalisé ? Est-ce quand elle t’envoie des messages tous les jours après 23 h et attend une réponse immédiate ? À toi de définir les clauses d’interruption dans ton contrat de coaching et les conditions d’annulation ou de report des séances. 3 raisons d’avoir un contrat de coaching Pourquoi rédiger un contrat de coaching ? Peut-être que tu ne vois pas le mal et que tu te dis que tes accompagnantes sont toutes super sympas, tellement que tu pourrais aller siroter une Pinacolada avec elles. En plus de protéger ton activité de coach, le contrat te permet de : montrer ton expertise, de proposer une expérience client de qualité, d’attirer des personnes sérieuses. Tu adoptes une vraie posture de coach professionnel ou personnel qui supervise l’évolution de ta cliente, sait clarifier son expertise, pose les bonnes questions et met en place un vrai travail de fond. 1. Montrer ton sérieux et avoir une bonne expérience client L’investissement d’un coaching peut être assez conséquent. C’est donc primordial d’offrir la meilleure expérience client possible. Sans quoi, la personne en face ne saura pas pourquoi elle a dépensé une telle somme dans cet accompagnement et aura un goût amer en bouche. Ta clientèle a besoin de savoir où elle va et comment, quels sont les résultats attendus et la manière dont tu vas l’aider à y parvenir. Ce n’est pas un encadrement sévère dont il faut faire preuve mais simplement de la réassurance. Le contrat de coaching professionnel te permet de délimiter : les objectifs réalisables ; le nombre de séances à faire ensemble et si elles se font à distance ou en présentiel ; les outils de coaching à utiliser ; les modalités d’exécution. Matérialiser ta promesse de vente grâce à un contrat est le plus solennel des engagements. Choisir son coach ou faire appel à un coach se fait de manière réfléchie. Que la pratique soit à distance ou dans un cabinet, c’est important d’avoir un code de déontologie sérieux et que ta posture de coach soit la plus sincère possible, que tu sois certifiée ou non. 2. Sécuriser ton activité de coach Rédiger un contrat de coaching est primordial pour les personnes que tu vas accompagner mais aussi pour toi. En plus de se mettre en conformité légale, tu vas pouvoir assurer tes arrières. Sans contrat de coaching, tu ne pourras pas faire face si une de tes clientes : te plagie l’entièreté de ton contenu ; ne te paye jamais et disparaît ; t’envoie des messages insistants après tes horaires de bureau ; se retourne contre toi car elle estime que tu ne lui as pas délivré les résultats escomptés. Malheureusement les exemples sont innombrables. Sécuriser son activité de coaching passe donc forcément par une mise en conformité légale et un encadrement juridique, chose que ne proposent jamais les centres de coaching ou les formations de coach. 3. Avoir la confiance de ta clientèle Tout le monde peut devenir coach aujourd’hui. C’est un fait. Coach business, coach de vie, coach en communication 360 °, coach potager (#TrueStory), coach cocktail ; on peut imaginer toutes les activités de coaching possibles à partir du moment où une personne souhaite délivrer son savoir-faire. Il existe des certifications pour devenir coach certifié dans certains domaines, mais quand on se balade sur les réseaux sociaux, on voit bien à quel point il est facile de se promouvoir comme tel sans réelle expertise. C’est un peu différent pour les coachs sportifs qui ont un encadrement strict. Ce manque de réglementation mène à des accompagnements ratés, des sommes dépensées dans le vent et, plus grave, des dérives sectaires et des phénomènes d’emprise. Tout cela est pointé du doigt par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) qui montre que c’est surtout le cas dans le développement personnel. Avoir un statut juridique stable et ne pas vendre de promesses trop alléchantes sont de bons débuts pour gagner la confiance de votre audience, plus un contrat de coaching individuel qui te permet de montrer ta déontologie, c’est comme cela que tu vas rassurer ta clientèle potentielle. Legal Peach : retrouvez votre modèle de contrat de coaching gratuit Tu souhaites avoir un modèle de contrat de coaching gratuit pour ton métier de coach en France ? Chez Legal Peach on t’offre gratuitement un guide dédié aux coachs qui te donne toutes les astuces à suivre pour écrire un contrat en béton. En plus, tu auras toutes les trames juridiques pour te mettre en conformité. Télécharge ton guide pour te créer un exemple de contrat de coaching pour chaque demande d’accompagnement que tu vas recevoir ! Que tu fasses du coaching individuel en 1:1 ou bien du coaching d’équipe dans des entreprises, c’est important d’avoir une posture de spécialiste qui supervise l’accompagnement comme il se doit, avec leadership.

  • Déléguer quand on est free-lance

    Comment déléguer en freelance en toute sécurité ? Que tu sois freelance depuis quelques mois ou bien depuis quelques années, arrive un moment où tu as envie de déléguer. Peut-être que c’est pour réduire ta charge de travail qui commence à peser lourd, pour amoindrir ta charge mentale ou parce qu’il te manque certaines compétences sur un sujet précis. Dans tous les cas, déléguer du travail quand on est freelance ne s’improvise pas. Lorsque l’on évoque la délégation de travail en micro-entreprise, on peut parler de relation avec une personne qui sous-traite ou bien avec un·e prestataire de services. Dans les deux cas de figures, confier des tâches à une autre personne pour son entreprise ne peut se faire à la légère. Quelle est la différence entre sous-traitance et délégation en micro-entreprise ? Comment faire pour que la collaboration entre toi et ta prestataire de services se passe bien ? Legal Peach te donne les clés pour que déléguer ne rime pas avec souffrir. Parce que personne n’est là pour souffrir ok ?! Simplement là pour gérer au mieux ses prestataires (et siroter des cocktails).🍹 Sous-traitance ou prestation de services ? Les différences pour déléguer. Quand on commence à se poser la question de savoir si l’on ne donnerait pas quelques missions à un·e prestataire de services, c’est que l’on est déjà bien avancé·e dans l’évolution de son entreprise. Déléguer en tant que micro-entrepreneur peut avoir un certain coût qui ne peut être déduit de ses charges sociales. Mais avant ça, posons les bases pour distinguer les différences entre faire de la déléguation ou de la sous-traitance. La sous-traitance La sous-traitance, c’est l’acte de déléguer une mission professionnelle à un·e prestataire externe à l’entreprise qui est aussi indépendant.e. Cela permet de palier un manque de capacités humaines ou techniques sur une période donnée qui est souvent assez courte. Le sous-traitant peut aussi être vu comme la personne externe à l’entreprise qui effectue une tâche pour ton client à ta place. Il y a donc un donneur d’ordre (toi) et une personne qui y répond. Pourquoi cette précision est-elle importante ? Parce que la personne sous-traitante sera en contact direct avec les données personnelles de ta clientèle, et ça, ça change tout du point de vue du RGPD. Cela concerne par exemple les assistantes virtuelles, les customer care manager… Peut-on sous-traiter quand on est micro-entrepreneur ? Tous les secteurs d’activités peuvent sous-traiter, même quand tu es en micro-entreprise, freelance ou encore en société de portage. Tu l’auras compris, c’est possible de sous-traiter en micro-entreprise. Il faut simplement prendre des dispositions en amont comme la rédaction d’un contrat de sous-traitance afin que la collaboration se passe au mieux. Tu peux aussi prévenir ta clientèle que tu sous-traites si une personne réalise une mission à ta place mais préciser que tu restes l’entrepreneur principal. La prestation de services Le prestataire est un professionnel déclaré qui possède un champ de compétences particulier et qui propose ses services. Tu peux travailler avec lui, ou elle, pour diverses choses : écrire tes articles de blog ; designer et créer ton site web ; faire ta pré-comptabilité ; créer ta charte graphique et ton logo… Le prestataire de services à qui tu confies certaines tâches ne manipule pas les données client de ton entreprise et décide de ses propres conditions d’exécution que tu signes dans son contrat freelance. Pour faire simple : la prestataire de services, c’est celle que tu embauches pour qu’elle te fasse de nouveaux cocktails que tu ne proposais pas à la carte car elle a des connaissances de barista de dingue. La sous-traitance, c’est quand tu demandes à ta copine serveuse de venir prêter main forte le samedi soir pour faire face à la demande et que tu lui glisses toutes les informations sur les cocktails préférés des habitués. 5 astuces pour que la délégation en micro-entreprise se passe bien Comment faire pour sous-traiter en micro-entreprise et externaliser certaines tâches ? 1. Budgétiser le coût de la délégation Avant même de chercher à trouver la perle rare parmi les freelances, c’est primordial que tu budgétises ta délégation. En micro-entreprise tu ne peux pas déduire tes charges professionnelles donc tu vas devoir sortir cela de ta trésorerie et ça sera tout de même comptabilisé dans ta déclaration d’impôts. Revenons à la délégation. La première étape pour travailler avec une autre personne, c’est donc de faire une liste de plusieurs choses : tes besoins ; tes attentes quant aux livrables et comment ces derniers vont t’aider ; tes disponibilités, parce que tu ne peux pas laisser l’autre partie seule à la barre. Une fois que tu as fais le budget de tes besoins, essaye de calculer si ça vaut vraiment le coup. En bon jargon marketing, le ROI (Retour sur Investissement) est-il intéressant ? Petit calcul mental à faire : si tu travailles avec une assistante virtuelle qui te fait gagner 3h de ton temps et que tu factures 100 € de l’heure à tes clients, alors tu auras gagné 300 €. À ce prix, tu enlèves la rémunération de l’assistance virtuelle. Cela te donne une idée du retour sur investissement. 2. Sélectionner avec soin la personne à qui déléguer Une fois que tu sais exactement le travail que tu souhaites déléguer, c’est l’heure de partir en quête de l’indépendante parfaite ! Pour cela tu peux : demander son portfolio ; regarder ses anciennes recommandations ; demander si c’est possible de faire un test, sans pour autant qu’il soit gratuit ; faire un appel découverte pour voir si la personne sait de quoi elle parle, si elle a les compétences nécessaires à tes attentes et voir si ça matche d’un point de vue humain ; lui demander ses prix pour voir si cela rentre dans ton budget. Le prix n’est pas le seul facteur à prendre en compte pour ton choix, ils varient parfois du simple au double entre les freelances. 3. Faire signer un contrat au début de la collaboration Le contrat de sous-traitance entre micro-entrepreneurs est nécessaire, que tu travailles avec un sous-traitant ou un prestataire. Il permet d’encadrer les conditions de réalisation de la mission et d’assurer la protection juridique des deux parties. Un simple devis n’est pas assez conséquent pour protéger les deux parties. Pour de la sous-traitance, le contrat est à rédiger par tes soins. Il doit comporter certaines mentions : l’objet du contrat ; le prix de la prestation ; les délais de paiement et les pénalités de retard ; les conditions de livraison des livrables ; les garanties accordées au sous-traitant ; la question de la propriété intellectuelle ; la confidentialité de certaines informations et comment les manier ; la date d’effet du contrat ; les clauses qui peuvent être confidentielles, de propriété intellectuelle ; le tribunal compétent et droit applicable en cas de litige éventuel. Ce document légal n’est pas un contrat de travail du salariat (CDD ou CDI) et tu ne dois pas non plus faire du salariat déguisé ou du travail dissimulé. Si tu travailles avec un·e prestaire de services, la personne va te proposer son contrat et ses conditions générales de vente (CGV). 4. Ne pas considérer la relation comme du salariat Lorsque l’on délègue, il faut éviter à tout prix de penser que vous avez un lien de subordination ou que la personne est salariée. Qu’elle soit sous-traitante ou prestataire, elle reste indépendante dans l’exécution du contrat. Dans le contrat rédigé, impossible de mentionner des